Droit de réponse au site d'information en ligne Atlantico
Publié le 21/05/2020
Lecture : 3 minutes
Chapo
Mise en cause par une publication en ligne, l'AEFE a tenu à exercer son droit de réponse et rend ici public le texte adressé le 21 mai 2020 à la rédaction du site Atlantico.
Corps de page
L’AEFE a pris connaissance avec grand étonnement d’une série d’articles publiés par Atlantico mettant en cause la gestion de plusieurs établissements du réseau et l’AEFE.
Concernant le lycée français de Caracas, les accusations portées contre le lycée et contre l’ambassadeur, émanant d’ un ancien conseiller culturel qui, loin d’être exemplaire, a au contraire été sanctionné pour des agissements répétés non conformes à la probité et à la dignité attendues d’un représentant de l’État à l’étranger, ne correspondent en rien à la réalité de cet établissement que l’Agence soutient dans un contexte économique particulièrement difficile depuis plusieurs années. L’AEFE restera pleinement aux côtés de ce lycée dans la crise pour garantir aux familles françaises et étrangères qui lui font confiance une éducation de haute qualité pour leurs enfants. Une mission d’audit diligentée au sein de cet établissement en 2018, avec pour objectif de faire un point sur le fonctionnement de l’établissement, ses modalités de gouvernance et sa situation budgétaire et financière, a conclu qu’il n’y avait aucune anomalie sur la question des bourses et sur l’utilisation de la subvention de sécurité. Il n’y a évidemment aucun « trou de 7,5 M€ », les élèves boursiers ont bien bénéficié de leur bourse et les travaux de sécurité ont bien été effectués avec présentation des factures correspondant au montant de la subvention.
S’agissant de l’établissement de Lima, le comité de gestion a dû prendre des décisions difficiles à la suite d’un audit de sécurité qui a fait apparaître un risque majeur pour la sécurité des élèves et des personnels en cas de séisme. L’AEFE rappelle qu’elle n’a aucune responsabilité en termes de gestion et de décision qui relèvent des comités responsables des établissements avec lesquels elle signe des conventions. Elle a été aux côtés de cet établissement pour trouver des solutions qui permettent de sécuriser les lieux et les élèves et elle continuera de l'être dans le cadre de la convention qui la lie à ce grand lycée pour réaliser les travaux indispensables. L’accusation de détournement de 1,6 millions d’euros (par qui ?), si elle vise l’AEFE, est pure diffamation. Quant aux prélèvements de 6,5 % (sic) instaurés en 2010, il s’agit en fait d’une participation forfaitaire complémentaire de 6 % sur le chiffre d’affaires demandée aux établissements en gestion directe et conventionnés pour participer aux charges employeur de pension civile des enseignants titulaires de l’Éducation nationale payés entièrement par l’AEFE et mis à disposition de ces lycées dans le cadre d’accords parfaitement réguliers négociés avec eux.
L’établissement de Panama est également un établissement conventionné dans la gestion duquel l’AEFE n’a aucune responsabilité. Les décisions sont prises par le comité de gestion pour le développement de l’établissement et il bénéficie du soutien de l’Agence pour accompagner son développement.
S’agissant des procédures conduites dans ses propres établissements, l’AEFE veille à la plus grande rigueur, sous le contrôle en particulier de la Cour des comptes, à la bonne utilisation des crédits.
L’AEFE regrette vivement que le journaliste ait écrit cet article sans aucune vérification préalable, se prêtant ainsi, volontairement ou involontairement, à une campagne de dénigrement infondé instrumentalisée en tout ou partie par un ancien responsable culturel sanctionné pour son comportement inadmissible.
Concernant le lycée français de Caracas, les accusations portées contre le lycée et contre l’ambassadeur, émanant d’ un ancien conseiller culturel qui, loin d’être exemplaire, a au contraire été sanctionné pour des agissements répétés non conformes à la probité et à la dignité attendues d’un représentant de l’État à l’étranger, ne correspondent en rien à la réalité de cet établissement que l’Agence soutient dans un contexte économique particulièrement difficile depuis plusieurs années. L’AEFE restera pleinement aux côtés de ce lycée dans la crise pour garantir aux familles françaises et étrangères qui lui font confiance une éducation de haute qualité pour leurs enfants. Une mission d’audit diligentée au sein de cet établissement en 2018, avec pour objectif de faire un point sur le fonctionnement de l’établissement, ses modalités de gouvernance et sa situation budgétaire et financière, a conclu qu’il n’y avait aucune anomalie sur la question des bourses et sur l’utilisation de la subvention de sécurité. Il n’y a évidemment aucun « trou de 7,5 M€ », les élèves boursiers ont bien bénéficié de leur bourse et les travaux de sécurité ont bien été effectués avec présentation des factures correspondant au montant de la subvention.
S’agissant de l’établissement de Lima, le comité de gestion a dû prendre des décisions difficiles à la suite d’un audit de sécurité qui a fait apparaître un risque majeur pour la sécurité des élèves et des personnels en cas de séisme. L’AEFE rappelle qu’elle n’a aucune responsabilité en termes de gestion et de décision qui relèvent des comités responsables des établissements avec lesquels elle signe des conventions. Elle a été aux côtés de cet établissement pour trouver des solutions qui permettent de sécuriser les lieux et les élèves et elle continuera de l'être dans le cadre de la convention qui la lie à ce grand lycée pour réaliser les travaux indispensables. L’accusation de détournement de 1,6 millions d’euros (par qui ?), si elle vise l’AEFE, est pure diffamation. Quant aux prélèvements de 6,5 % (sic) instaurés en 2010, il s’agit en fait d’une participation forfaitaire complémentaire de 6 % sur le chiffre d’affaires demandée aux établissements en gestion directe et conventionnés pour participer aux charges employeur de pension civile des enseignants titulaires de l’Éducation nationale payés entièrement par l’AEFE et mis à disposition de ces lycées dans le cadre d’accords parfaitement réguliers négociés avec eux.
L’établissement de Panama est également un établissement conventionné dans la gestion duquel l’AEFE n’a aucune responsabilité. Les décisions sont prises par le comité de gestion pour le développement de l’établissement et il bénéficie du soutien de l’Agence pour accompagner son développement.
S’agissant des procédures conduites dans ses propres établissements, l’AEFE veille à la plus grande rigueur, sous le contrôle en particulier de la Cour des comptes, à la bonne utilisation des crédits.
L’AEFE regrette vivement que le journaliste ait écrit cet article sans aucune vérification préalable, se prêtant ainsi, volontairement ou involontairement, à une campagne de dénigrement infondé instrumentalisée en tout ou partie par un ancien responsable culturel sanctionné pour son comportement inadmissible.