Annoncée par le président Macron dans un discours prononcé à Ouagadougou le 28 novembre 2017, la saison Africa 2020 a pour objectif de mieux faire connaître l’Afrique contemporaine dans des domaines variés porteurs d’innovations (culturel et artistique, entrepreneurial, sportif, technologique et scientifique…). Son volet éducatif, piloté par le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, a notamment permis la labellisation de projets pédagogiques, au nombre total de 274 dans toutes les régions académiques françaises et dans le réseau AEFE.

Les projets sont propices au développement de partenariats locaux de qualité, avec des artistes, des entreprises, des associations ou encore des organismes de recherche, notamment en développement durable. Des jumelages entre des lycées français du monde et des établissements scolaires du Havre et de Valbonne ont également pu être noués.

Une vingtaine de ces projets labellisés sont menés au sein d’établissements français situés dans des pays d’Afrique. Citons notamment :

• le festival inter-établissement de danse contemporaine organisé par le lycée français Blaise-Pascal d’Abidjan (Côte d’Ivoire) ;
• réflexion sur les migrations au lycée français Liberté de Bamako (Mali) ;
• l’art classique en lien avec l’art d’aujourd’hui au lycée français Jean-Mermoz à Dakar (Sénégal) ;
• Kinshasa, ville d’hier, d’aujourd’hui et de demain au lycée français René-Descartes de Kinshasa (RDC) ;
• réalisation de livres trilingues, Les Aventures de Momo et Lolotte en Mauritanie, au lycée français Théodore-Monod de Nouakchott (Mauritanie).

Et plus en détail… :

« Moussoya » à l’école française André-Malraux de Bobo Dioulasso (Burkina Faso)

L’exposition Moussoya (« Être femme » en langue bambara) rassemble des productions plastiques accompagnées de notes d'intention explicitant un message sur la place que les femmes sont amenées à occuper à l'avenir.

Land Art et biodiversité au lycée français Saint-Exupéry de Ouagadougou (Burkina Faso)

Le projet Land Art a mobilisé les élèves de la maternelle à la terminale autour de réalisations artistiques liées à la nature, intégrant des matières comme de la terre, des minéraux, des végétaux… L’Institut français a accueilli une exposition d’installations et de photos. Ce travail a en outre favorisé une observation de l’environnement proche, une prise de conscience de la biodiversité ainsi qu’une meilleure connaissance des techniques propres au Land Art.

« Le murmure grandit » : le développement durable dans tous ses états au lycée français La Fontaine à Niamey (Niger)

Une fresque de street art, réalisée par des élèves de 12 à 17 ans, illustre les enjeux écologiques se posant à un continent africain en pleine croissance. En amont, les élèves ont fait des recherches, rencontré des partenaires pour développer leurs connaissances en matière de développement durable, en particulier des chercheurs de l’Institut de recherche pour le développement (IRD).

Comparaison des entreprises de Djibouti et de Luanda face au défi du développement durable

Ce projet est mené par les élèves de première et de terminale en spécialité SES et en série STMG des lycées français de Djibouti (République de Djibouti) et de Luanda (Angola). Leur travail comparatif comprend des échanges avec des représentants du Groupe d'affaires France-Djibouti (GAFD) et de jeunes entrepreneurs et entrepreneuses africains proposant des solutions innovantes pour les villes de demain.

Des podcasts radio seront ajoutés sur le padlet du projet, l'objectif final étant la réalisation d'un magazine économique regroupant le travail réalisé par les élèves de Djibouti et ceux de Luanda.

Aperçu de l’outil collaboratif commun aux lycéens des établissements de Djibouti et de Luanda :