Revoir la table ronde animée par le Journal des Français à l'étranger avec le ministre Jean-Baptiste Lemoyne et le directeur de l'AEFE
Publié le 22/02/2022
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Chapo
Diffusés dans les conditions du direct le 17 février 2022 sur les canaux du Journal des Français de l'étranger, les échanges sur les perspectives du réseau d’enseignement français à l’étranger sont conduits par la journaliste Juliette Rengeval, avec Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie, et Olivier Brochet, directeur de l'AEFE. La vidéo est émaillée de témoignages de différents acteurs du réseau : chef et cheffe d’établissement, diplomate, enseignante-formatrice et parent d’élèves.
Corps de page
Répondant aux questions de la journaliste Juliette Rengeval, Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie, et Olivier Brochet, directeur de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), ont échangé dans les conditions du direct sur le plateau du Journal des Français à l'étranger.
C'est l'occasion de diffuser la langue française et, au-delà, des valeurs, et c'est un réseau qui est très dynamique, en expansion malgré la crise.
On est toujours très attentif à la vie du réseau, formidable outil d'apprentissage et d'émancipation pour les jeunes.
Le réseau de l'enseignement français à l'étranger a été le premier exposé aux conséquences de la pandémie.
L'ensemble du réseau se dote d'outils supplémentaires pour faire face au développement et être au rendez-vous des résultats.
Nous nous sommes attachés à fixer des repères communs simples et à adopter un processus très déconcentré des prises de décision, en adaptation permanente. Nous avons mis l'accent sur la formation. Ainsi, en mars 2020 et juin 2020 par exemple, 90 000 actions de formation et d'accompagnement des personnels ont été menées.
Le réseau a fait preuve de beaucoup de résilience, avec un engagement des enseignants et des parents.
On ne rendra jamais assez hommage à l'engagement de tous les enseignants dans le réseau de l'enseignement français à l'étranger.
La plateforme ATENA, que nous avons lancée, permet de gérer l'ensemble de la formation continue dans le monde,dans une approche pluriannuelle. Cela fait partie des investissements dans le cadre du plan de développement de l'enseignement français à l'étranger. C'est un outil important qui va avec la création de nos instituts régionaux de formation, nos objectifs étant de professionnaliser, d'enrichir la pratique pédagogique de nos personnels et de les encourager à l'innovation.
Les thématiques abordées :
- les contours du réseau d’enseignement français à l’étranger,
- le soutien et l’accompagnement apportés par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et l’AEFE aux établissements scolaires du réseau pendant la pandémie,
- les conséquences du Brexit,
- la mise en place des instituts régionaux de formation et la formation des personnels,
- l’avenir et le développement du réseau dans la perspective du Cap 2030 (objectif de doublement, entre 2018 et 2030, des effectifs d'élèves scolarisés dans le réseau d'enseignement français à l'étranger).
Les autres témoins :
- Emmanuelle Marqui, proviseure (lycée français Jules-Verne à Johannesburg)
- Armelle Philip, enseignante-formatrice (lycée franco-hellénique Eugène-Delacroix à Athènes)
- Anne Donnaire Banny, conseillère de coopération et d'action culturelle adjointe (ambassade de France aux Émirats Arabes Unis)
- Dominique Maillard, représentant de l'AEFE et conseiller aux affaires scolaires (ambassade de France en Tunisie et en Libye)
- Daniel Djimadoum, proviseur (lycée français Jean-Mermoz à Dakar)
- Asma Mahjoub, parent d'élèves (lycée Louis-Massignon à Abu Dhabi)
Verbatim
Jean-Baptiste Lemoyne :
Ce réseau de l'enseignement français à l'étranger, c'est à la fois un joyau national, parce que cela permet aux petits Français qui sont partout dans le monde de pouvoir avoir accès à une formation à la française comme ils auraient pu en bénéficier sur le sol national et, dans le même temps, c'est un outil d'influence formidable parce que deux tiers des élèves scolarisés dans ce réseau sont d'autres nationalités.C'est l'occasion de diffuser la langue française et, au-delà, des valeurs, et c'est un réseau qui est très dynamique, en expansion malgré la crise.
On est toujours très attentif à la vie du réseau, formidable outil d'apprentissage et d'émancipation pour les jeunes.
Le réseau de l'enseignement français à l'étranger a été le premier exposé aux conséquences de la pandémie.
L'ensemble du réseau se dote d'outils supplémentaires pour faire face au développement et être au rendez-vous des résultats.
Olivier Brochet :
Depuis le début de la crise sanitaire en janvier 2020, nous gérons une diversité extrême dans le monde entier, en lien permanent avec les postes diplomatiques, qui sont nos relais sur place, et les équipes de direction.Nous nous sommes attachés à fixer des repères communs simples et à adopter un processus très déconcentré des prises de décision, en adaptation permanente. Nous avons mis l'accent sur la formation. Ainsi, en mars 2020 et juin 2020 par exemple, 90 000 actions de formation et d'accompagnement des personnels ont été menées.
Le réseau a fait preuve de beaucoup de résilience, avec un engagement des enseignants et des parents.
On ne rendra jamais assez hommage à l'engagement de tous les enseignants dans le réseau de l'enseignement français à l'étranger.
La plateforme ATENA, que nous avons lancée, permet de gérer l'ensemble de la formation continue dans le monde,dans une approche pluriannuelle. Cela fait partie des investissements dans le cadre du plan de développement de l'enseignement français à l'étranger. C'est un outil important qui va avec la création de nos instituts régionaux de formation, nos objectifs étant de professionnaliser, d'enrichir la pratique pédagogique de nos personnels et de les encourager à l'innovation.