L’enseignement à distance, une réussite dans un contexte de crise
Publié le 01/04/2021
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Chapo
Dès janvier 2020, la crise sanitaire a touché le réseau de l’enseignement français à l’étranger, forçant de nombreux établissements à fermer et à mettre en place un enseignement à distance du jour au lendemain. Un an plus tard, la crise sanitaire perdure. Si de nombreux élèves ont pu retrouver les bancs de l’école, ce sont aujourd’hui plus de 50 % des établissements du réseau qui travaillent à distance ou bien en format hybride. Les nouvelles méthodes et outils utilisés permettent d’assurer la continuité pédagogique pour les élèves. L’innovation, la créativité et la réactivité des personnels du réseau confirment ainsi la force de l’enseignement français à l’étranger, véritable laboratoire pédagogique. En témoigne la vaste enquête menée auprès de près de 75 000 personnes dans le monde entier.
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La crise sanitaire liée à la Covid-19 a conduit progressivement les établissements du réseau de l’enseignement français à l’étranger à fermer leurs portes, tout comme les autres structures accueillant du public. Ainsi, en avril 2020, 100% des établissements d’enseignement français à l’étranger étaient fermés. Aujourd’hui plus de 50 % des établissements continuent de travailler à distance ou bien en format hybride.
Du jour au lendemain, les équipes éducatives et l’AEFE ont dû mettre en place un enseignement à distance (EAD) et un accompagnement inédit dans un contexte particulièrement difficile. Notre structuration en réseau a permis de nous appuyer sur les retours d’expérience des premiers établissements affectés par la crise, en Asie, et de multiplier les échanges afin de mutualiser les bonnes pratiques.
« La mise en place de la continuité pédagogique partout où cela a été nécessaire, a été remarquable. Elle aura été possible grâce à la mobilisation de tous », Olivier Brochet, directeur de l’AEFE.
« Face à une crise qui semble durer, nous sommes prêts à poursuivre l’enseignement à distance, désormais ancré dans nos pratiques pédagogiques, et indispensable à la continuité de notre mission d’enseignement », Armelle Philip, enseignante-formatrice en histoire-géographie, lycée franco-hellénique Eugène-Delacroix d’Athènes.
Formation aux outils numériques, nouveaux modes d’enseignement, créativité pédagogique, projets fédérateurs pour les élèves, ou encore accompagnement au contrôle continu : afin d’évaluer au mieux cet enseignement à distance, l’Agence a mené une vaste enquête auprès des personnels, élèves et familles, à laquelle près de 75 000 personnes ont participé.
Il a été mis en place en trois temps au 1er semestre 2020 : tout d’abord un travail autour des outils numériques, puis sur les pratiques d’enseignement, et enfin une réflexion autour des élèves. Un vademecum composé de 17 fiches thématiques a été mis à disposition des établissements.
Les résultats sont positifs et bien souvent les avis sont partagés entre les élèves, les familles et les professeurs. Cette étude a aussi permis d’identifier des marges de progrès.
Cela a pu être constaté dans les établissements scolaires du rythme sud ayant fait leur rentrée principalement à distance en février et mars 2021 : ils ont été immédiatement opérationnels et ont ciblé les apprentissages et compétences à perfectionner. Dans le même temps, ils ont renforcé la communication à destination des familles sur les dispositifs et les outils proposés.
Du jour au lendemain, les équipes éducatives et l’AEFE ont dû mettre en place un enseignement à distance (EAD) et un accompagnement inédit dans un contexte particulièrement difficile. Notre structuration en réseau a permis de nous appuyer sur les retours d’expérience des premiers établissements affectés par la crise, en Asie, et de multiplier les échanges afin de mutualiser les bonnes pratiques.
« La mise en place de la continuité pédagogique partout où cela a été nécessaire, a été remarquable. Elle aura été possible grâce à la mobilisation de tous », Olivier Brochet, directeur de l’AEFE.
« Face à une crise qui semble durer, nous sommes prêts à poursuivre l’enseignement à distance, désormais ancré dans nos pratiques pédagogiques, et indispensable à la continuité de notre mission d’enseignement », Armelle Philip, enseignante-formatrice en histoire-géographie, lycée franco-hellénique Eugène-Delacroix d’Athènes.
Formation aux outils numériques, nouveaux modes d’enseignement, créativité pédagogique, projets fédérateurs pour les élèves, ou encore accompagnement au contrôle continu : afin d’évaluer au mieux cet enseignement à distance, l’Agence a mené une vaste enquête auprès des personnels, élèves et familles, à laquelle près de 75 000 personnes ont participé.
Un accompagnement au plus près des besoins du réseau
L’Agence s’est organisée pour faire face à cette situation de crise inédite et venir en soutien à ses personnels. Ainsi, l’enseignement à distance a été pensé et piloté dans le réseau, en s’appuyant sur les inspecteurs de l’Éducation nationale et les enseignants-formateurs de l’Agence.Il a été mis en place en trois temps au 1er semestre 2020 : tout d’abord un travail autour des outils numériques, puis sur les pratiques d’enseignement, et enfin une réflexion autour des élèves. Un vademecum composé de 17 fiches thématiques a été mis à disposition des établissements.
Une enquête inédite reconnaissant l’efficacité de l’enseignement à distance dans le réseau de l’AEFE
Afin d’apprécier la perception des élèves, familles et enseignants, ainsi que l’efficacité de l’enseignement à distance, l’AEFE a réalisé une enquête en concertation, à laquelle plus de 73 000 personnes ont répondu : 23 627 élèves, 43 310 parents, 6 356 enseignants. Cette enquête a été proposée en français, anglais, arabe et espagnol afin de permettre au plus grand nombre, en particulier aux familles, de participer.Les résultats sont positifs et bien souvent les avis sont partagés entre les élèves, les familles et les professeurs. Cette étude a aussi permis d’identifier des marges de progrès.
L’enseignement à distance, une réalité aussi en 2021
Les établissements français à l’étranger ont réussi à organiser un enseignement à distance de qualité et à assurer ainsi la continuité pédagogique pour les élèves du réseau en 2020. Les méthodes de travail mises en place et les outils mis à disposition sont des atouts, alors que la crise sanitaire est toujours en cours.Cela a pu être constaté dans les établissements scolaires du rythme sud ayant fait leur rentrée principalement à distance en février et mars 2021 : ils ont été immédiatement opérationnels et ont ciblé les apprentissages et compétences à perfectionner. Dans le même temps, ils ont renforcé la communication à destination des familles sur les dispositifs et les outils proposés.